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Affichage des articles du octobre, 2016
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ISF : au bonheur des plus riches L’État va rembourser aux riches plus d’un milliard d’euros sur les cinq récoltés au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) L’ISF touche les 350 000 contribuables déclarant plus de 1,3 million de fortune personnelle. Leurs revenus sont, pour l’ISF, taxés entre 0,5 et 1,5 %. Mais certains bénéficient d’une ristourne, pour que l’ensemble des impôts qu’ils paient ne dépasse pas 75 % de leur revenu fiscal, ce qui serait considéré comme confiscatoire : c’est le plafonnement de l’impôt. Le cas de Mme Bettencourt, première fortune de France avec 31 milliards, est exemplaire. Déclarant 80 millions de revenus pour 2015, elle ne peut payer plus de 60 millions d’impôts. Elle atteint ce plafond avec l’impôt sur le revenu et la CSG. Son ISF a donc été réduit à zéro. Le président Les Républicains de la commission des finances de l’Assemblée s’est ouvertement moqué du plafonnement de l’ISF par la gauche, qui coûte plus cher à l’État que le bouclier fisc
17 octobre 1961 à Paris : le massacre des Algériens le 55e anniversaire de la journée du 17 octobre 1961, où plusieurs centaines de manifestants algériens furent assassinés en plein Paris. Ce jour-là, une manifestation pacifique regroupant des milliers d’Algériens se tenait, pour protester contre le couvre-feu imposé depuis octobre 1958 entre 20 h 30 et 5 h 30, la fermeture à 19 h 30 des débits de boisson tenus par des Algériens et l’interdiction faite aux Algériens de circuler en groupe. Le préfet de police de Paris, Maurice Papon, était chargé d’appliquer ces mesures. Malgré son rôle dans la déportation des Juifs sous le régime de Vichy, il était devenu chef de la police parisienne sous un gouvernement dirigé par Michel Debré et sous la présidence de de Gaulle revenu au pouvoir en 1958. Maurice Papon eut carte blanche pour maintenir l’ordre dans Paris. En pleine guerre d’Algérie, il n’était pas question pour le gouvernement de tolérer que des Algériens manifestent pour réclamer l’

Elections dans les TPE : donnons de la force à nos métiers, votons CGT

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Banques : le racket Entre 2015 et 2016, les frais de tenue de compte bancaire ont augmenté de 77 %, d’après une étude réalisée sur plus de 185 banques en Europe. Les banques qui n’en facturaient pas à leurs clients s’y sont mises, et celles qui faisaient déjà payer leurs clients leur ont augmenté les frais. La moyenne s’établit à 22 euros par an mais les frais peuvent dépasser les 70 euros dans certaines banques. Les banques se portent pourtant très bien : le bénéfice 2015 de BNP Paribas était de 6,7 milliards d’euros, de plus de 6 milliards pour le groupe Crédit agricole. Mais ces résultats ne leur suffisent pas. Ces frais de tenue de compte sont un racket supplémentaire (le retrait aux distributeurs était souvent déjà facturé) opéré par les banquiers sur l’argent des clients, même des plus démunis. Le PDG de Panorabanques explique que « ces frais ne correspondent à aucun service supplémentaire ». Aujourd’hui, tout travailleur doit avoir un compte pour percevoir son salaire ou
Retraites : nouvelles attaques en vue Dans un énième rapport, la Cour des comptes, jugeant réelles mais insuffisantes les attaques contre les retraites perpétrées depuis plus de vingt ans, préconise de nouvelles remises en cause de celles des fonctionnaires. Elle prend prétexte des disparités existant entre le système de retraite des travailleurs du secteur privé et celui du secteur public. Ce n’est pas nouveau : depuis 1993 et les premières attaques contre les retraites, tous les gouvernements ont cherché à opposer les travailleurs du privé à ceux du public, pour mieux s’en prendre aux retraites de tous, tous secteurs confondus. En 1993, Balladur a commencé par s’attaquer aux travailleurs du privé, en faisant passer de 37,5 à 40 ans la durée de cotisation nécessaire pour avoir droit à une pension à taux plein, en instaurant la prise en compte des vingt-cinq meilleures années, au lieu de dix précédemment, dans le calcul de la pension, et en indexant celle-ci sur l’inflation, et non
Concertation sur l’Insertion professionnelle des jeunes Sans projet, sans ambition, sans financement : juste un baroud d’honneur ! lundi 3 octobre 2016 La ministre du Travail, non contente d’avoir porté une loi perfide passée en force à coups de 49.3, contre l’intérêt général de la population, convoque mardi 4 octobre 2016 les partenaires sociaux et les organisations de jeunesse, en vue d’une concertation sur l’insertion professionnelle des jeunes. La CGT n’est pas dupe. Cela sent le baroud d’honneur au moment où les cabinets ministériels se vident et où se profilent les échéances électorales : « Menons donc une concertation sur l’insertion professionnelle des jeunes ! » S’agit-il d’un projet de grande envergure assorti de financements conséquents permettant de répondre réellement aux attentes et besoins des jeunes en matière d’insertion professionnelle ? Non, simplement des palabres organisées en vue d’élaborer, pour le Ministère, un document d’orientation pour d’éventuelle
Contre les accords de libre-échange avec les USA et le Canada (TAFTA, C L’Union Européenne négocie depuis 2013 un accord commercial avec les USA, le TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement). Cet accord de libre-échange prévoie la suppression des barrières douanières, dans le secteur agricole principalement, et surtout la suppression des barrières non tarifaires, à savoir les règlements et les normes. Tous les secteurs de l’économie peuvent être touchés et cela affaiblirait les normes sociales, environnementales, sanitaires, culturelles… En parallèle, un autre accord commercial, entre l’Union Européenne et le Canada, est en cours d’adoption, le CETA (Canadian European Union Trade Agreement). L’adoption de celui-ci est à l’ordre du jour de la réunion du conseil des ministres de l’UE le 18 octobre prochain. S’il était adopté, il devrait ensuite être voté par le Parlement Européen et pourrait être mis en oeuvre ensuite, et ce avant même que les parlements des E