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Affichage des articles du novembre, 2017
violences envers les femmes Deux manques essentiels : les moyens et le travail                                      Emmanuel Macron a dévoilé samedi 25 novembre son plan pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Faute de moyens humains comme financiers et de mesures sur le travail, ce plan n’est pas à la hauteur des aspirations exprimées ces dernières semaines. La CGT appelle Emmanuel Macron à le compléter au plus vite par des mesures contre les violences sexistes et sexuelles au travail et par un budget dédié. Grâce à la mobilisation des femmes, le Président de la République a prononcé des mots très forts sur la fin des violences sexuelles. Il a annoncé quelques mesures positives mais non financées, notamment l’effort de formation, la prise en charge des frais médico-psychologiques des victimes et l’allongement des délais de prescription pour les violences commises sur des mineur.es. Pas d’argent pour les droits des femmes Sans moyens humains et financiers, ces m
Fonctionnaires : jour de carence rétabli L’Assemblée nationale a voté lundi 20 novembre le rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires, dans le cadre du budget 2018. Dès janvier, les arrêts maladie ne seront remboursés qu’à partir du deuxième jour. Comme d’habitude, les belles déclarations d’intentions ne manquent pas, pour justifier une crasse faite à l’une ou l’autre catégorie de travailleurs. Il y a déjà la justification passe-partout de la nécessité de faire des économies : la suppression de la journée de carence aurait coûté 170 millions au budget de l’État. Ensuite, toujours selon le ministre du Budget Gérald Darmanin, ce serait une mesure « d’équité entre le public et le privé » , les salariés du privé étant soumis à trois jours de carence avant de toucher leurs indemnités. Sauf qu’en réalité, expliquait en 2015 un certain Macron, « la situation n’est pas aussi injuste » que cela pour les salariés du privé, « les deux tiers d’entre eux étant
                                    Violences sexistes et sexuelles La CGT exige des mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail mercredi 22 novembre 2017 A l’occasion d’une conférence sur les violences sexistes et sexuelles rassemblant 200 militant.es, en présence notamment de Bernard Thibault (représentant des salarié.es français.es au CA de l’OIT), Sharan Burrow (secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale) et Ernestine Ronai (présidente de l’observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis), la CGT a présenté ses propositions pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. La CGT demande l’ouverture de négociations dans les branches, les entreprises et les administrations pour mettre en place de vraies mesures de prévention des violences et de protection des victimes. La CGT appelle le gouvernement à intégrer un volet sur les violences au travail dans le projet de loi sur les violences s
  Dans Argenteuil, les véhicules de pompier qui circulent portent sur leur flanc la colère des pompiers professionnels de la commune. Cette colère est totalement légitime. Tout au long de la journée, il y a seulement 14 pompiers en service pour une ville de 106 000 habitants. Cela fait un pompier pour 7500 habitants. C’est dangereux pour tous, et inacceptable pour ces combattants du feu et toujours disponibles en cas de soucis ou d’accidents.          Soutenons-les. Ils réclament bien davantage d’effectifs. Partageons cette information par tous les moyens dont nous disposons. Voilà le texte que les grévistes ont placardé sur les panneaux d’affichage libre de la commune : « Pompiers saturés   Sapeurs-pompiers en souffrance Depuis plus de 5 ans, les effectifs de certains secteurs n’ont fait que baisser, contrairement au nombre d’habitants et donc du nombre d’interventions. Aujourd’hui de plus en plus de sapeurs-pompiers du Val d’Oise ne sont plus en mesure d’assure
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Métallurgie L’Union des industries métallurgiques et minières en rêvait, Macron l’a fait ! mardi 21 novembre 2017 L’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) veut renégocier la convention collective de la branche. Il y a plus d’un an, le syndicat patronal engageait une négociation de tous les accords qui structurent la majeure partie des statuts et garanties sociales pour 1,4 million de salariés. "Un projet patronal qui propose de revenir au moyen âge avec notamment un paiement à la tâche" selon Stéphane Flégeau, membre du bureau fédéral FTMCGT. Un projet permis par les ordonnances Macron. Le 16 novembre dernier, même la CFDT Ile-de-France Métallurgie battait le pavé parisien pour protester contre l’application des ordonnances Macron et le projet de l’UIMM. Une position CFDT qui est loin d’être celle adoptée au niveau confédéral. La CGT Métallurgie était aussi bien sûr présente. Grégory, salarié chez Renault Trucks et milita
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                          indecosa cgt et l'amicale des locataires cité champagne bordelais Argenteuil coteaux
Discrimination syndicale Rassemblement de soutien à Loïc Canitrot         Poursuivi pour des coups imaginaires contre un cadre du Medef lors de l’occupation du siège patronal le 7 juin 2016, Loïc Canitrot devait comparaître le 11 septembre au Palais de Justice de Paris. L’audience a finalement été reportée au 30 novembre prochain. Dans un communiqué, la CGT Spectacle invite tous les militants à un nouveau rassemblement ce jour-là à 8 heures devant le Palais de Justice de Paris pour exiger la relaxe de Loïc et l’arrêt des poursuites contre tou-te-s les militant-e-s mis en cause dans le cadre des luttes sociales
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                                        Les pensées   a Argenteuil Une belle victoire   pour les salariés des pensées Argenteuil   malgré la répression de la direction Le délégué syndicale de la CGT   Yves   a été élu    56 votants 39 exprimés 35 pour 4 nul de plus il est élu   aux élections CVS   battant ainsi la représentante de la direction Ils ont alors fait l’expérience de la force que représentent les travailleurs lorsqu’ils sont unis et déterminés               Encore bravo aux salariés hommes et femmes pour leurs combat
Paradise papers «  C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches.  » Depuis quelques jours, les révélations des « Paradise Papers » sur l’optimisation fiscale des multinationales et des grandes fortunes font scandale. Des chiffres faramineux commencent à être avancés ; au minimum 20 milliards d’euros chaque année échapperaient à la solidarité nationale de notre pays. Le gouvernement, qui est au service des puissances financières, surfe sur le dumping fiscal mondial, au lieu de centrer son intervention sur la satisfaction des besoins sociaux. Il facilite, comme beaucoup d’autres, la déréglementation et la mise en concurrence des salariés et des systèmes sociaux. Cette même logique se traduit, dans les entreprises, par plus de pression sur les salariés et sur les capacités de production, par des fermetures des sites, des délocalisations et des attaques sur le droit du travail pour augmenter les profits. Afin de réduire ou de ne pas payer l’impôt sur leurs profi
La crèche associative « Les petits pas » rue de la République à Argenteuil qui était dans la tourmente a été reprise par l’entreprise privée de crèches « Les petits chaperons rouges ». Si le titre est gentillet, la réalité l’est bien moins. C’est un secteur où les ogres capitalistes s’en prennent aux familles et aux fonds publics.          Voilà ce que nous écrivions il y a peu à l’occasion de la visite de Macon dans une des crèches du groupe à Gennevilliers : « Les familles connaissent toutes des difficultés pour avoir une place en crèche. Il en manque plusieurs centaines de milliers dans le pays. C’est justement ce qui permet à des groupes privés comme celui des « petits chaperons rouges » de prospérer grâce aux aides de l’État. Son PDG, Jean-Emmanuel Rodocanachi, qui est en même temps président de la fédération Française des entreprises de crèche (FFEC) se situe à la 467ème place d’après le classement de Challenge des « 500 plus grandes fortunes de France en 2016
Les inégalités salariales ne peuvent plus durer !                          Le 3 novembre à 11h44, selon les chiffres de l’Union européenne, les femmes cesseront d’être payées. Elles gagnent un salaire horaire de 16% inférieur à celui des hommes. Tous temps de travail confondus, ces inégalités de rémunération s’élèvent à 26%. Pourtant, le gouvernement, avec les ordonnances travail, supprime la quasi-totalité des outils permettant de négocier sur l’égalité professionnelle. En effet : • le gouvernement casse le thermomètre en supprimant l’obligation, depuis la loi Roudy de 1983, pour les entreprises de plus de 50 salarié-es de publier les mêmes indicateurs sur les inégalités femmes/hommes ; • la négociation annuelle sur les salaires et sur l’égalité F/H pourra avoir lieu seulement une fois tous les 4 ans, retardant d’autant la suppression des écarts de rémunération ; • le contenu de la négociation sur l’égalité F/H devient optionnel ; plus d’obligation de traiter des écarts de ré
Réforme universitaire La CGT propose une autre réforme universitaire                                  Le gouvernement a communiqué un « plan étudiant » dont l’objectif serait d’améliorer l’accueil et les conditions d’études des jeunes pour les formations post baccalauréat. Le constat de départ est celui du manque de places pour accueillir chacun dans la formation de son choix à la rentrée 2017, le recours au tirage au sort pour attribuer les places dans certaines formations et un taux d’échec de plus de 50% en Licence. Partir de ce constat, à l’été 2017, c’est oublié que la montée des demandes pour ces formations (BTS, IUT, classes préparatoires, Licences) est continue depuis plus de 10 ans et a deux causes : la montée démographique et la volonté de conduire 80% d’une classe d’âge au baccalauréat. L’ambition d’élévation du niveau de qualification devrait obligatoirement entraîner une augmentation de l’investissement donc du budget dévolu à l’enseignement supérieur. Or, en 10 ans
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