Métallurgie

L’Union des industries métallurgiques et minières en rêvait, Macron l’a fait !

mardi 21 novembre 2017
L’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) veut renégocier la convention collective de la branche. Il y a plus d’un an, le syndicat patronal engageait une négociation de tous les accords qui structurent la majeure partie des statuts et garanties sociales pour 1,4 million de salariés. "Un projet patronal qui propose de revenir au moyen âge avec notamment un paiement à la tâche" selon Stéphane Flégeau, membre du bureau fédéral FTMCGT. Un projet permis par les ordonnances Macron.
Le 16 novembre dernier, même la CFDT Ile-de-France Métallurgie battait le pavé parisien pour protester contre l’application des ordonnances Macron et le projet de l’UIMM. Une position CFDT qui est loin d’être celle adoptée au niveau confédéral. La CGT Métallurgie était aussi bien sûr présente. Grégory, salarié chez Renault Trucks et militant CGT nous explique les conséquences concrètes du projet de l’UIMM. (Voir la vidéo).
Le 13 octobre dernier la CGT de la Métallurgie organisait une manifestation nationale devant le siège de l’UIMM à Paris mais l’UIMM campe irrémédiablement sur ses positions :
- classification suivant la cotation du poste ou de la fonction tenue ;
- suppression de la prise en compte des diplômes, des certifications, de la qualification ;
- suppression des automaticités d’évolution de carrière.
Dans sa déclaration du 17 novembre 2017, la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT rappelle que le texte de l’UIMM est mis en réserve dans l’attente de la finalisation de l’ensemble de la négociation de branche, fin 2018. Alors que la CFDT, FO et la CFE-CGC ont accepté cette mise en réserve sous certaines conditions, la CGT souhaite que l’UIMM poursuive la négociation, dans le but d’améliorer les droits collectifs et individuels des salariés, pour garantir une branche de la métallurgie forte et attractive.

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