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Affichage des articles du septembre, 2015
A l’occasion des 120 ans de la CGT, l’historien Stéphane Sirot évoque l’avenir du syndicalisme « S’interroger sur le lien avec la base » Quel avenir pour le syndicalisme façon CGT ? Alors que la Confédération générale du travail (CGT) fête les 120 ans de son congrès constitutif, organisé à Limoges, la question parcourt jusqu’aux instances dirigeantes du syndicat. Membre du conseil scientifique de l’Institut d’histoire sociale de la CGT, l’historien Stéphane Sirot interviendra sur cette question, lors des célébrations de cet anniversaire, qui se dérouleront du 12 au 15 octobre, dans la capitale limousine. « Les organisations syndicales, la CGT en particulier, arrivent à un moment où elles doivent se poser des questions » , estime-t-il. Lors des célébrations des 120 ans de la CGT, vous interviendrez sur l’institutionnalisation du syndicalisme. Pouvez-vous expliquer ce phénomène ? C’est un thème que la direction de la CGT, en particulier Philippe Martinez, veut intégrer au pro
CONTRE LA RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL, DES GRÉVISTES PAR MILLIONS... C’ÉTAIT EN INDE, IL Y A QUELQUES JOURS ! mardi 29 septembre 2015 Quand l’Inde se met en grève – La réforme du code du travail Un conflit social d’une ampleur jamais vue. Mercredi 2 septembre, ce sont près de 150 millions de travailleuses et travailleurs de toute l’Inde et de tous secteurs qui ont refusé de rejoindre leur poste. Ils·Elles s’opposaient à la réforme du code du travail proposée par le Premier ministre Narendra Modi, membre de l’ultranationaliste et conservateur Bharatiya Janata Party. Entre autres, ils·elles réclamaient un salaire minimum décent, l’amélioration des normes de sécurité au travail et la sécurité sociale pour celles et ceux qui travaillent dans l’économie informelle. e Sous le fallacieux prétexte de simplifier le code du travail, régi par des centaines de lois et différencié selon les Etats, Modi offre aux employeur·e·s une réforme qui est loin de leur porter préjudice.
La belle aventure continue pour les ex-Fralib 28 août 2015, le coup d’envoi est lancé. C’est Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui appuie sur le bouton : la production de thés et d’infusions « 1336 » des ex-Fralib (re)démarre. Et fin septembre, la marque-témoignage de 1336 jours de lutte pour sauvegarder la production et l’emploi contre le géant Unilever est désormais référencée par la grande distribution. Dans les rayonnages, 1336, les thés et infusions fabriqués à Gémenos, côtoient les thés Lipton... Une nouvelle et belle étape pour les 57 salariés de la société coopérative qui ont repris l’usine Fralib, près de Marseille. Des salariés fiers de lire désormais dans les supermarchés de la région, leur slogan qui accompagne l’enseigne 1336 : «  Éveiller les consciences, réveiller les papilles  ». La marque Scop Ti sera distribuée également dans la filière bio et les réseaux spécialisés et le ministère de l’Économie aurait même annoncé que la Scop TI deviendra
Le 1er octobre tous en grève salaires, emplois, sécurité sociale, accès aux soins lundi 28 septembre 2015 Alors que la loi « Santé » passe en procédure accélérée au Sénat fin septembre/début octobre), nos organisations réunies en intersyndicale font le même constat de sa dangerosité dans un contexte de réduction des dépenses publiques et sociales, de fermetures de lits, d’aggravation des conditions de travail dans le secteur sanitaire, social et médicosocial, sur fond de graves problèmes d’accès aux soins dans le pays. Le projet de loi « Santé » de Mme TOURAINE s’inscrit dans le cadre du pacte de responsabilité qui organise l’austérité budgétaire. Les conséquences de ces mesures sont incompatibles avec les besoins de la population. Par ailleurs, ce projet s’attaque à la Sécurité Sociale et à la place centrale de l’hôpital public. La loi « Santé » et les mesures du plan triennal de 3 milliards d’économies, décidées dans le cadre du pacte de responsabilité, ce sont : 22 000 s
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Pour mettre fin aux politiques d’austérité, augmenter les rémunérations, créer des emplois, réduire le temps de travail, défendre et améliorer le Code du travail, reconquérir la protection sociale, développer les investissements en assurant la nécessaire transition écologique, développer les services publics, les salariés, les privés d’emploi, les retraités sont appelés à manifester le 8 octobre 2015 par les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, l’UNEF et la FIDL.
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Mercredi, la CGT organisait une journée de défense des libertés syndicales. L’occasion pour son union locale de marquer son retour à Lens après une vingtaine d’années d’absence et l’annonce d’actions à venir . L’union départementale de la CGT est toujours sur la place du Cantin, l’union locale partage, non loin de là, des locaux avec la fédération des déportés, au 5 rue Duquesnoy. Depuis une vingtaine d’années et un conflit qui les avait opposés au syndicat des mineurs qui avait entraîné leur départ de la rue Raoul-Briquet, l’union locale de la CGT n’avait plus de siège à Lens. Pour cette rentrée, l’union locale Lens Hénin et environs (la plus grosse des 14 que compte le Pas-de-Calais avec plus de 2 000 adhérents) répare ce qui ne pouvait plus être. Si les adhérents sont toujours reçus dans les locaux héninois, ceux-ci reprennent leur place d’antenne et la rue Duquesnoy à Lens, celui de base arrière de l’union locale et point de départ des futurs luttes. À commencer par la premi
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« Connaissez vous Emmanuel Macron ? Ex banquier d’affaires chez Rotschild, actuel ministre des finances, chouchou du MEDEF, il enfile les déclarations "choc" comme d’autres des perles ! :» Il faut des jeunes français qui aient envie de devenir milliardaires « Le travail du dimanche, c’est plus de liberté » « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre » « La gauche a cru que la France pourrait aller mieux en travaillant moins » et maintenant« Le statut des fonctionnaires n’est plus adapté au monde tel qu’il va » On dirait du Sarkozy, ça a la couleur du Sarkozy, mais c’est bien du Macron. A l’évidence son monde à lui n’est pas celui de la majorité des français et ses déclarations ne se font pas au hasard. Démagogiques et mensongères elles servent à justifier une politique gouvernementale qui s’attaque aux droits des salariés du privé (le code du travail), comme ceux du public ! Montrer du doigt les uns pour s’attaquer à tous. Les fonctionnaires font un bouc
« La Bourse du travail, c’est le dernier rempart pour les salariés » jeudi 24 septembre 2015 Par Amandine Cailhol Libération A Bobigny, en Seine-Saint-Denis, comme dans plusieurs villes de France, les syndicats s’inquiètent de l’avenir de la Bourse du travail, aujourd’hui en cessation de paiement. « Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales. » C’est le mot d’ordre de la journée nationale pour le respect de la liberté syndicale, organisée mercredi par la CGT. Une liberté « fondamentale, consacrée par différentes constitutions ou traités », mais de plus en plus contrainte, selon le syndicat. La faute à la répression syndicale, « un des moyens patronaux pour freiner le développement du syndicalisme », mais aussi aux menaces qui pèsent sur les Bourses du travail. Financés par les municipalités, même si elles n’ont pas obligation de le faire, ces lieux historiques de présence syndicale regroupent les locaux et permanences des syndicats d’une commune. « 
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                         de la place de la république a Roissy même combat pour le droit syndical
                                     mercredi 23 septembre 2015 Serions-nous frappés de stupeur, de sidération, au point de ne pas avoir l’ardeur de réveiller cette belle endormie, la mobilisation sociale, d’un baiser emprunt de notre désir de lutter ? Quelle sorcellerie capitaliste nous force à accepter la souffrance au travail, la souffrance des sans travail, la souffrance des réfugiés, la souffrance des jeunes sans avenir, la souffrance de l’appauvrissement matériel et moral d’une société tétanisée par l’extrême droite et l’inhumaine dictature du marché ? Oui, les acteurs de ce monde réduit à l’échange de marchandises sont déguisés en leur contraire.  Les banquiers endettent les Etats consentants et leurs dictent un transfert de la dette financière vers le peuple à qui ils infligent l’austérité à perpétuité.  L’Europe unie autour de la banque centrale et du FMI se couvre de barbelés, de murs et de camps pour protéger les
Communiqué commun CFDT-CGT-FO-CFTC Les syndicats français, adhérents à la Confédération Syndicale Internationale (CSI) soutiennent les syndicats burkinabés dans leur lutte pour la démocratie mercredi 16 septembre, à Ouagadougou (Burkina Faso), le Régiment de la Sécurité Présidentielle a pris en otage le Président du Faso, Michel Kafando, le Premier Ministre Yacouba Isaac Zida, ainsi que des ministres de la transition, en plein Conseil des Ministres au palais présidentiel. Ce jeudi 17 septembre, un militaire s’est présenté à la télévision au nom du Conseil national pour la démocratie et a annoncé la démission du président, la dissolution du gouvernement et du Parlement de transition. Il s’agit ici d’une violation flagrante de la Constitution et de la Charte de Transition adoptée après la destitution par le peuple en 2014 de Blaise Compaoré. L’Unité d’Action Syndicale (UAS) regroupant les centrales syndicales du pays et les syndicats autonomes, appelle à un mouvement de grève gé
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Bernard Thibault, à la CGT on dit « Touche pas à mon Code du travail ». D’autres syndicats approuvent les projets du gouvernement en disant qu’on va élaborer le droit au plus près des salariés, ce qui serait un progrès. Quels dangers voyez-vous dans cette perspective, y a-t-il des choses à faire pour rendre ce droit plus efficace ? BERNARD THIBAULT Les syndicalistes sont les premiers à constater que l’effectivité, l’application réelle du droit dans les entreprises se dégrade. On ne peut pas être satisfait du taux de chômage, de précarité, du taux d’infractions au droit du travail. Ce n’est pas satisfaisant. Il faut imaginer des pistes d’évolution, mais l’objectif doit être un renforcement des protections des salariés, il n’y a pas d’autre sujet de discussion possible car c’est la vocation du Code du travail depuis sa création. On veut faire évoluer sa mission pour qu’il réponde aux besoins des entreprises, alors qu’il a été élaboré sous la pression des salariés, des mouvements soc
B-Habitat Argenteuil-Bezons : la CGT répond aux déclarations calomnieuses du président de l'Office Lettre ouverte à Dominique Lesparre, Président d'AB-Habitat Monsieur le Président, on ne peut pas reprocher à la C.G.T.de rester fidèle à ses valeurs, ses principes et toujours prioriser la défense de tous les personnels, des locataires et de l'Office. Dans votre dernier tract, vous vous attaquez aux personnels et à leur syndicat C.G.T. pour tenter de justifier votre projet de privatisation. Nous sommes surpris de ce comportement car habituellement nous nous retrouvions souvent ensemble dans les luttes pour la défense du service public, du logement social,…. C’est désolant. Ce n’est un secret pour personne, nous sommes en désaccord et nous combattons le projet de transfert à la SCIC. Quand on observe le nombre et la diversité des consultations sur notre Blog, les 2000 signataires de la pétition, on voit bien que c’est de tous les territoires que notre dossier est
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Au terme d’une nouvelle réunion d’information syndicale menée hier à l’usine Sidel d’Octeville-sur-Mer, les 500 à 600 salariés (selon la CGT) présents ont pu prendre connaissance et se prononcer sur les actions menées prochainement, à l’occasion de la tenue, au Havre, d’événements d’envergure. Afin de dénoncer le plan de restructuration annoncé le vendredi 4 septembre, impliquant sur l’usine spécialisée dans la production de machines de soufflage de bouteilles en PET, 209 suppressions de postes, 24 créations et 80 modifications de contrats, l’union locale CGT du Havre propose d’abord aux salariés de se rendre cet après-midi, à partir de 17 h 30, sur le parking de l’hypermarché Auchan Mont-Gaillard. Invitation à laquelle se joint le syndicat CGT-Sidel. Au cours de cette même réunion, les élus ont dû convaincre de l’importance, à leurs yeux, de solliciter la classe politique « afin de toucher au plus haut ». Comprenez Manuel Valls, Premier ministre, ou Emmanuel Macron, ministre de
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                             manifestation des travailleurs d'Areva a la défense 15 09 2015
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Agglomération Argenteuil-Bezons : un avenir à défendre pour tous les travailleurs Pendant les parlottes des deux rivaux, le temps passe A presque cent jours du 1 er  janvier prochain et de la dissolution de l’Agglomération, les 640 salariés de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons ne connaissent toujours pas leur avenir.          Du côté des responsables de la situation, sur cette question, c’est toujours silence radio ou des déclarations rares et toujours aussi vagues. Leur responsabilité est pourtant lourde sur le sujet. Le maire d’Argenteuil a engagé la liquidation de cette collectivité parce qu’il n’y était pas le maître. Le député d’Argenteuil-Bezons, après avoir fait mine de mobiliser contre cette dissolution a abandonné ce combat. Il est partisan du Grand Paris. Lui qui sait jouer de son influence comme député pour faire voter des amendements qui lui conviennent ne s’est pas occupé du sort futur des travailleurs de cette collectivité dissoute comme des autres concernés pa
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                                      le 1er numéro du journal de l'union locale cgt d'Argenteuil
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La Direction Départementale des Finances publiques ont été informés en juin 2015 par la direction de la fermeture en 2016 des trésoreries suivantes : Beauchamp, Franconville, Viarmes et Argenteuil Office Public HLM. Les raisons invoquées sont diverses : regroupement de services, diminution du nombre de cadres, privatisations de mis sions …
Dommages collatéraux   Si l’incertitude demeure encore sur ce qui prendra sa suite, il y a une certitude, au 1 er  janvier prochain, AB-Habitat aura vécu.          Un certain nombre de dommages collatéraux s’ensuivront. Ainsi on vient d’apprendre que la Trésorerie d’Argenteuil de la rue Vigneronde fermera elle aussi dans la foulée de la liquidation de l’Office HLM. Elle traitait l’ensemble de la comptabilité d’AB-Habitat, du recouvrement des loyers à la gestion de cette comptabilité. Office public, gestion publique, structure « privée », gestion privée.          Coût de la liquidation de la Trésorerie de la rue Vigneronde, conséquences humaines pour le personnel, pour les locataires qui venaient y payer en espèces le montant de leur loyer, conséquences financières pour la nouvelle structure qui surgira à la place d’AB-Habitat, autant de niveaux et de conséquences dommageables que l’on peut envisager dès à présent.          En tout cas, dès maintenant, la direction des
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C’est une première pour les salariés d’Areva Tricastin. Mardi, ils seront près de 500 à monter à Paris pour se joindre au grand mouvement de grève national lancé par tous les syndicats de l’entreprise.Deux rames de TGV ont spécialement été affrétées au départ de Pierrelatte afin de transporter les participants. Ils seront rejoints par les salariés des sites de Marcoule et de Cadarache. Et ce sont près de 2 000 personnes qui devraient se retrouver devant le siège du groupe à La Défense.En pleine réorganisation stratégique depuis plusieurs mois afin de faire face à des pertes records l’an dernier (4,8 milliards d’euros), Areva a déjà entamé la cession de sa division réacteurs et services à EDF et va dans l’avenir se recentrer autour des activités minières et du cycle du combustible (enrichissement de l’uranium, retraitement des déchets). « Il faut arrêter l’hémorragie » « Des négociations sur un plan volontaire de départs sont en cours, explique Cédric Noyer, du syndicat FO au Tric
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                                                     meeting a la mutualité hier      
Mensonges sur le code du travail Un rapport, sur lequel Hollande et Valls vont s’appuyer, développe l’idée que les accords d’entreprise vont supplanter la loi, présentant cette possibilité d’entente entre patrons et syndicats comme pouvant améliorer la situation des salariés. C’est une arnaque grand format ! Présenter le code du travail comme un obstacle à des accords d’entreprise, c’est faux. Rien n’empêche les travailleurs et les syndicats d’obtenir des patrons des conditions meilleures que celles que prévoit le code du travail. Il n’est jusqu’à présent seulement interdit, au moins dans la loi, au patronat que d’imposer des horaires ou des salaires pires que ceux prévus dans le code du travail. Le gouvernement et le Medef espèrent que sans code il sera plus facile d’écraser les droits des salariés, entreprise par entreprise. Car ils savent, même s’ils disent le contraire, qu’en réalité patrons et ouvriers ne sont pas des partenaires égaux. Mais les travailleurs sont
. Migrants, immigrés, réfugiés…Couper les barbelés, abattre les murs, ouvrir les frontières ! Le mouvement syndical et la Cgt doivent manifester leur solidarité à l’égard de cette partie de l’humanité qui ne serait pas du bon côté des frontières. A l’inverse des capitaux qui gambadent librement d’un bout à l’autre de la Planète, dans des zones nommées « paradis fiscaux », cette humanité-là devrait aller en enfer, être soumise à l’autorité des polices de l’immigration, parce qu’elle subit la guerre et la misère ? Ce que préconisent les Zémour, Le Pen, Sarkozy, Dupont-Aignan, la dictature hongroise ou la majorité des gouvernements de l’Union européenne ? Parquer les migrants dans des camps, derrière les barbelés, les murs, les chiens policiers. Vieille tradition de l’extrême droite et de la droite, les camps. Expulser, rejeter, refouler, c’est leur identité. L’Union européenne ? Hollande, lors de sa conférence de presse, estimait à 24 000 les bons sentiments de l’Union. Pas un de
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Les salariées de l’enseigne Babou située dans le Centre Commercial de l’Oseraire à Osny ont décidé de réclamer par tous les moyens leur dû, jusqu’au dernier sou. Durant des années, les différentes Directions du magasin qui se sont succédés ont toujours refusé obstinément d’appliquer les droits conventionnels attachés aux salarié(e)s C’est donc avec rage et détermination que les salarié(e)s décident de passer à l’action appuyés par leur syndicat CGT et l’Union Locale pour récupérer leur prime d’ancienneté jusque là, jamais versée ! Ainsi, au terme de plusieurs mois de bataille, la Justice condamne Babou à verser plus de 5 000 euros aux 21 salarié(e)s du magasin Au passage, Babou est aussi condamner à verser 2 100 euros à la CGT pour atteinte aux droits des salariés. Cette victoire est le résultat d’une action collective et syndicale. Nul doute que cet exemple servira bien d’autres salarié(e)s dans l’ensemble  des magasins de l’enseigne.
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Sidel Blowing , le leader mondial de l’embouteillage plastique, a présenté aux salariés de l’entreprise d’ Octeville-sur-Mer , près du Havre (Seine-Maritime), vendredi 4 septembre 2015, ses intentions quant à la réorganisation du groupe au niveau mondial. « Le groupe a fait état de 715 suppressions de postes au niveau mondial et de la création simultanée de 355 postes », explique à Normandie-actu , le secrétaire général de la CGT du site, Reynald Kubecki. Pour le site d’Octeville, 215 suppressions de postes et 25 créations sont programmées . Avec 190 postes en moins, le site Sidel d’Octeville-sur-Mer – qui emploie 825 salariés - est le plus touché par cette restructuration de groupe. La direction envisage ces suppressions de postes dans les quatre mois à venir. La GT  C majoritaire prépare la riposte. Les salariés se disent écœurés .  source Normandie  -actu
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                            Agriculteurs : une leçon pour les travailleurs Valls aime aussi les agriculteurs… un peu, et les gros surtout Sous la pression des milliers d’agriculteurs rassemblés à Paris, Valls leur a délivré « un message d’amour » accompagné de quelques preuves… un peu plus sonnantes et trébuchantes. Incapable de s’en prendre aux lois du marché ou aux industriels de la filière qui étranglent une partie des agriculteurs en leur imposant des prix d’achat trop faibles, Valls a concédé quelques nouvelles aides. Ces subventions directes ou indirectes feront surtout le bonheur des plus gros parmi les agriculteurs, sans empêcher la faillite des plus fragiles. Signe révélateur, Xavier Beulin, président de la FNSEA et lui-même gros patron de la filière, s’est déclaré satisfait… avant de se faire huer par une partie des manifestants. Quoi qu’il en soit, les travailleurs doivent tirer les leçons de cette mobilisation paysanne : pour commencer à se faire entendre d
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Le 23 septembre, Liberté syndicale, j’écris ton nom ! Vous êtes des millions de salarié-es, du secteur privé comme du public, à vérifier chaque jour l’intérêt de vous organiser collectivement au sein de votre entreprise ou de votre service. La liberté syndicale est fondamentale, c’est un droit humain universellement reconnu et protégé ; liberté consacrée par différentes constitutions ou traités. Mais cette liberté est de plus en plus contrainte (lois, criminalisation de l’action syndicale, discriminations, etc). Le patronat, le gouvernement français mais aussi les Institutions européennes veulent imposer des réformes réactionnaires, supprimer des garanties et des acquis sociaux. Pour oeuvrer le plus aisément po ... ssible, ils essaient par différents moyens d’uniformiser le syndicalisme, de l’institutionnaliser afin qu’il ne soit plus qu’à leur service, un outil d’accompagnement des décisions patronales et gouvernementales. La liberté de l’action syndicale dans ses diffé
Alcatel-Lucent : le pactole de M. Combes : combien par emploi supprimé ? Des millions pour un licencieur, la logique du capitalisme Michel Combes, ex-directeur général du groupe Alcatel-Lucent, va toucher près de 14 millions d’euros sous forme d’actions à l’occasion de son départ pour Numéricable-SFR. Combes n’est resté que deux ans en exercice, mais selon les dirigeants du groupe, il aurait « sauvé l’entreprise ». Ses exploits ? La suppression de plus de 10 000 emplois et la fermeture de nombreux sites ! Ce cadeau de départ est si voyant que plusieurs ministres - et même le Medef – font mine d’être choqués. Mais cette prime, qui récompense la destruction des emplois et les fusions d’entreprises, est bien révélatrice de ce qu’est le capitalisme.