Mercredi, la CGT organisait une journée de défense des libertés syndicales. L’occasion pour son union locale de marquer son retour à Lens après une vingtaine d’années d’absence et l’annonce d’actions à venir.
L’union départementale de la CGT est toujours sur la place du Cantin, l’union locale partage, non loin de là, des locaux avec la fédération des déportés, au 5 rue Duquesnoy. Depuis une vingtaine d’années et un conflit qui les avait opposés au syndicat des mineurs qui avait entraîné leur départ de la rue Raoul-Briquet, l’union locale de la CGT n’avait plus de siège à Lens. Pour cette rentrée, l’union locale Lens Hénin et environs (la plus grosse des 14 que compte le Pas-de-Calais avec plus de 2 000 adhérents) répare ce qui ne pouvait plus être.

Si les adhérents sont toujours reçus dans les locaux héninois, ceux-ci reprennent leur place d’antenne et la rue Duquesnoy à Lens, celui de base arrière de l’union locale et point de départ des futurs luttes. À commencer par la première d’entre elles, la liberté syndicale, sans laquelle «il ne peut pas y avoir de conquête sociale », martèle Dany Coolen, à la tête de l’union locale.
source voix du nord

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