Pendant les parlottes des deux rivaux, le temps passe

A presque cent jours du 1er janvier prochain et de la dissolution de l’Agglomération, les 640 salariés de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons ne connaissent toujours pas leur avenir.
         Du côté des responsables de la situation, sur cette question, c’est toujours silence radio ou des déclarations rares et toujours aussi vagues. Leur responsabilité est pourtant lourde sur le sujet. Le maire d’Argenteuil a engagé la liquidation de cette collectivité parce qu’il n’y était pas le maître. Le député d’Argenteuil-Bezons, après avoir fait mine de mobiliser contre cette dissolution a abandonné ce combat. Il est partisan du Grand Paris. Lui qui sait jouer de son influence comme député pour faire voter des amendements qui lui conviennent ne s’est pas occupé du sort futur des travailleurs de cette collectivité dissoute comme des autres concernés par la mise en place de la Métropole. Il n’a jamais, à ce jour, rencontré l’ensemble du personnel. Du maire d’Argenteuil au député local, chacun se renvoie la balle… et l’inquiétude grandit parmi le personnel.
         Les salariés n’ont aucune responsabilité dans la situation actuelle. Ils n’ont pas à en subir les conséquences. Rien ne doit se faire à leur détriment. Tous ceux qui le souhaitent doivent retrouver des postes à leur convenance. Aucun travailleur ne doit se retrouver sur le carreau.
         Depuis des mois, les responsables jouent la montre. Ces 640 travailleurs représentent une force qui doit se faire entendre, pour permettre un avenir pour chacun.

         Il est grand temps qu’ils le fassent.

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