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Affichage des articles du janvier, 2019
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La direction générale de Dassault Aviation a annoncé au comité central d’entreprise du 16 janvier le déménagement du site d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, pour une installation sur la commune de Cergy, dans le même département, au cours de l’année 2021. Cela faisait plus de deux ans que Dassault lanternait les travailleurs de l’usine d’Argenteuil sur ses projets concernant l’avenir du site : fermeture, déménagement ? La direction maintenait l’incertitude en même temps qu’elle organisait des transferts d’activités vers des sites de province, Seclin, Mérignac, Martignas, espérant ainsi obtenir le plus possible de mutations « volontaires », synonymes de mutations au moindre coût pour Dassault. Mais ces deux années ont probablement surtout servi à Dassault à obtenir une prochaine unité de production toute neuve largement subventionnée. Sous prétexte de réindustrialisation, alors qu’il ne s’agit que d’un transfert d’activité, et de chantage à la fermeture, Dass
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grand renfort de conférences de presse, le ministre du Logement Julien Denormandie a mis en scène l’annonce, le 10 janvier,  « d’un plan d’aide aux salariés d’une ampleur inédite » , d’un montant de 9 milliards d’euros d’ici à 2022. En réalité, bien des aspects restent très flous… à part le fait qu’il ne coûtera rien à l’État. Si ce plan a été demandé par le gouvernement, il est financé exclusivement par un organisme, Action logement, qui collecte une cotisation payée par les entreprises de plus de vingt salariés, l’ancien 1 % patronal, réduit à 0,45 % de la masse salariale. Avec l’argent accumulé, cet organisme a acheté un parc de logements dont il encaisse les loyers, constituant ainsi une cagnotte dans laquelle les gouvernements successifs puisent pour des actions qui n’ont qu’un lointain rapport avec l’amélioration du logement des salariés, comme la rénovation urbaine et la transformation de bureaux en logements. C’est le cas une nouvelle fois des 9 milliards annoncés sur
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25 ANS DE RECUL : JOURNÉE ACTION LE 31 JANVIER. Depuis un quart de siècle, tous les moyens sont bons, aux yeux des gouvernants successifs, pour réduire les pensions de retraite. Macron et son gouvernement vont encore plus loin dans la spoliation des retraités. Dans son édition du 24 septembre, le quotidien Les Echos explique à ses lecteurs comment des cadres administratifs, pantouflant dans différents ministères,ont « vendu » à leurs ministres de tutelle la solution qu’ils jugeaient la moins risquée pour économiser quelques milliards d’euros dans le cadre de l’exécution du budget en 2019. Ils ont convaincu le gouvernement d’augmenter les retraites de seulement 0,3% en 2019 et en 2020. Cela vient après une réduction des pensions nettes de 1,83%, via une augmentation de la CSG en 2018. Le scénario de la régression pour les retraités Aux yeux des technocrates de Bercy, il était plus risqué d’infliger cette punition aux fonctionnaires qui pouvaient se mettre en grève. D’où égaleme
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Prélèvement à la source... pour abreuver les capitalistes, comme tous les autres impôts   le gouvernement ne ménage pas sa peine pour présenter la réforme de l'impôt sur le revenu comme une grande innovation. En pleine crise de popularité, Macron et ses ministres espèrent redorer leur blason de cette façon. C'est peine perdue auprès de tous ceux qui ont des revenus trop faibles pour payer cet impôt, mais paient quand même leur pesant d'impôts au travers de taxes comme la TVA au même taux que l'on soit milliardaire ou smicard. Et pour la partie des classes populaires qui, elle, paie l'impôt sur le revenu, on ne voit pas ce qu'il y aurait de positif à se voir prélever tous les mois plutôt que tous les trimestres. Mensuels ou annuels, directs ou indirects, les impôts pèsent sur les classes populaires, et alimentent un budget de l'État tourné principalement vers les intérêts des capitalistes. À cela, cette réforme ne change évidemment rien !
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