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Affichage des articles du 2020
  Une ambiguïté qui fait grandir l’angoisse du lendemain   L’accélération de l’épidémie, plus grave qu’au mois de mars, conduit la France à se reconfiner… Dans le même temps, le président, affirmant avoir tiré les leçons du printemps dernier, nous appelle à continuer à produire. Ce faisant il use de la même ambiguïté  « restez chez vous, aller travailler »,  ajoutant à l’angoisse de la maladie celle des conséquences sociales et économiques… Une stratégie pour que, surtout, rien ne change.   Des actes au service des grands groupes   L’exécutif vante le geste accordé aux soignants,  dans la foulée il impose un nouveau plan d’économies à l’hôpital et instaure un forfait urgence. Il octroie des milliards aux grandes entreprises sans contreparties et repousse à plus tard un coup de pouce aux salariés de la deuxième ligne. Il annonce une prime d’équipement pour les enseignants tout en maintenant son plan de fermeture de classes à la rentrée.   Tout est une question de choix   Cet entêtement
  Au vu de la situation sanitaire alarmante, le président de la République vient d’annoncer un nouveau confinement à partir du vendredi 30 octobre. La CGT fait de la santé des citoyens sa priorité mais comprend et partage leur lassitude et leur ras-le-bol de se retrouver, une nouvelle fois, privés de libertés et de vie sociale. Ceci d’autant plus que cette situation est la conséquence de l’incurie et de la malhonnêteté du président et de son gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire, s’agissant notamment des moyens alloués au secteur de la santé et du médico-social   CGT réaffirme la nécessité de donner les moyens nécessaires à la santé et aux personnels Lors d'une réunion avec le ministre de la Santé le 27 octobre dernier, la délégation CGT a signifié que la santé de toutes et tous devait être la priorité, et en particulier que les salariés ne peuvent être les sacrifiés de la crise sanitaire. Alors que les organisations syndicales et patronales représentatives ont été réu
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  Notes  prises lors d’une réunion syndicale lors de la prise de parole d’une camarade de l’hôpital d’Argenteuil…           « Il y a actuellement en réanimation 30 cas de Covid sur les 40 lits de réanimation. Des interventions prévues ont été reculées. On manque cruellement d’effectifs. L’hôpital a fait appel à des intérimaires. La fatigue physique et psychologique est très forte. D’autres hôpitaux ont fermé des lits. Le personnel fuit l’hôpital et ce n’est pas propre à Argenteuil. Cela donne une idée de la situation. Et un cadre hospitalier se permet de dire : « J’en ai marre d’entendre le mot « souffrance » !          Cette camarade avait évoqué aussi la situation très difficile également au centre psychiatrique, annexe de l’hôpital, qui voit de la même façon des agents et surtout des médecins le quitter en espérant trouver des conditions meilleures ailleurs.          Souffrance ! C’est pourtant bien ce mot qui caractérise l’état d’esprit des personnels de l’hôpital. Ce tableau date
.                                        Honte   Mardi 13 octobre, la préfecture d’Île-de-France, soutenue par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a lancé une procédure pour classer la basilique du Sacré-Cœur monument historique. L’enjeu n’est pas seulement culturel car l’archevêque de Paris pourrait ainsi bénéficier de subventions d’État accrues lors des travaux de restauration. Plusieurs associations, dont celle des Amis de la Commune, ont dénoncé à juste titre une insulte à la mémoire des dizaines de milliers de communards massacrés en mai 1871. En effet, le Sacré-Cœur a été érigé en 1875 par l’Église catholique, en symbole d’expiation d’un siècle de révolutions sociales dont la plus récente, la Commune de Paris, avait fait trembler les possédants. Pendant les deux mois qu’a duré la Commune, les travailleurs ont exercé le pouvoir dans une des plus grandes villes d’Europe, faisant dire à Marx qu’avait été enfin trouvée  « la forme politique qui permettait de réali
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  Le Père Noël est une ordure Il n’y a pas de petits profits pour ce gouvernement qui lance maintenant l’idée d’une taxe destinée à financer le recyclage des jouets. Sur chaque jouet vendu il y aurait 3 % de taxe, appelée bien sûr « écotaxe » puisque le but est de recycler les jouets usagés. Le gouvernement annonce que cette taxe sera payée par les fabricants mais on sait bien qu’ils la répercuteront sur le prix de vente, voire sur les emplois dans leur secteur. Pour un marché évalué à 3,5 milliards d’euros en France, la taxe rapporterait près de 10 millions d’euros. Pour faire payer toujours plus la population, l’écologie a bon dos.
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  Manifestation des salariés du bailleur Ophéa, une première depuis 25 ans Manifestation des salariés du bailleur Ophéa, une première depuis 25 ans Ils ne s’étaient pas rassemblés depuis 1995. 230 personnes ont manifesté ce jeudi 15 octobre devant les locaux du bailleur social Ophéa. Ils dénoncent des heures supplémentaires non payées, des effectifs qui s’amenuisent et un climat de travail délétère. « Ophéa fait la loi. La justice, elle n’en veut pas », « L’Ascension, c’est tout bon. Rendez-nous nos cinq ponts ». C’est au son de ces slogans que 230 salariés d’Ophéa (Office public de l’habitat de l’Eurométropole de Strasbourg) ont sommé leurs dirigeants, réunis jeudi 15 octobre en conseil d’administration, d’appliquer la décision de la Cour d’appel de Colmar du 23 juin 2020. L’instance avait condamné le bailleur social à accorder cinq jours de congé à ses salariés, au titre de cinq années de non-respect d’un accord d’entreprise accordant le pont de l’Ascension. 230 personnes se sont ras
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mot du president ABH election

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 Macron n’a pas de leçons à donner en matière de démocratie Depuis plus de deux mois, la population du Bélarus se révolte, pour exiger plus de démocratie et de droits sociaux, face à un pouvoir sourd à ses demandes, politiquement illégitime et usant de la violence et de la répression contre le mouvement social. Cette réaction du pouvoir, fort logiquement, ne fait que nourrir et grandir la légitime colère populaire. Le 17 août dernier, la CGT était la première organisation syndicale française à exiger que cessent les violences, que soient immédiatement libérés les syndicalistes injustement emprisonnés et que les exigences sociales et démocratiques des travailleur.euse.s du Bélarus, mobilisé.e.s dans de nombreuses grèves et manifestations, soient entendues et satisfaites. Le président Macron, à l’occasion de son déplacement dans les pays Baltes, fait mine d’entendre cette colère. Il vient de se dire « impressionné par le courage des manifestants. Ils savent les risques qu’ils prennent, e
  Démocratie. Proximité. Mobilisations revendicatives.   L’appel du comité général de l’UCR – dans la situation actuelle - à développer parmi les retraités une activité revendicative à la hauteur afin d’aller à de nouvelles mobilisations est important. Deux points forts y figurent :  s’engager dans une campagne de signatures de pétitions pour une augmentation des retraites et retenir le principe d’une journée d’action le 17 Novembre. Pour autant, de récents contacts entre retraité-es, des échanges sur la situation et des initiatives de réunions démontrent que pour aller vers ces objectifs de mobilisations il y a un besoin qui s’exprime, à savoir : se donner les moyens de retisser les liens avec tous nos syndiqué-es et d’aller à la rencontre des retraité-es car il est évident que le Covid ne favorise pas la démocratie et la proximité, qui sont les fondements de notre démarche syndicale. Sans perdre de vue le nécessaire respect des mesures sanitaires, il est de notre responsabilité de pr
Il est question de mettre les soignants à l’honneur le 14 Juillet et de leur donner des médailles. Tout cela sent la propagande d’un autre âge. Mais il est un fait indéniable, c’est que bon nombre de soignants sont tombés malades. Selon l’OMS, une personne sur treize infectées par le Covid-19 fait partie du personnel soignant. La CGT pour sa part affirme que les professionnels de santé sont en moyenne six fois plus atteints que la population générale. Le gouvernement se garde bien de publier le moindre chiffre sur le sujet. Car l’ampleur de l’épidémie parmi les soignants n’est pas simplement due aux risques normaux acceptés par ceux-ci pour secourir les victimes de la maladie. Le manque de matériel de protection est une cause évidente de contamination et même de surmortalité parmi les soignants. Début mars, le gouvernement a diffusé l’idée que les masques chirurgicaux suffisaient pour se protéger et que les masques FFP2, plus efficaces, seraient réservés seulement pour les situ
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𝟭𝟳 𝗠𝗔𝗜 𝟮𝟬𝟮𝟬 : 𝗝𝗢𝗨𝗥𝗡𝗘𝗘 𝗠𝗢𝗡𝗗𝗜𝗔𝗟𝗘 𝗗𝗘 𝗟𝗨𝗧𝗧𝗘 𝗖𝗢𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗟 ’ 𝗛𝗢𝗠𝗢𝗣𝗛𝗢𝗕𝗜𝗘 𝗘𝗧 𝗟𝗔 𝗧𝗥𝗔𝗡𝗦𝗣𝗛𝗢𝗕𝗜𝗘 ( 𝗜𝗗𝗔𝗛𝗢𝗧 ) Communiqué CGT du mercredi 13 mai 2020 Le « monde d’après » inclusif, émancipateur et sans discrimination commence aujourd’hui ! Comme chaque année, la CGT appelle à la mobilisation le 17 mai pour l’égalité et contre les discriminations au travail et dans la vie en société, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT). Ce dimanche 17 mai 2020 intervient dans le cadre de la prolongation de « l’état d’urgence sanitaire » qui suspend nombre de nos droits sociaux au travail, loin de répondre aux exigences de sécurité sanitaire des salariés et en limitant toute expression du mouvement social dans l’espace public ; les traditionnelles marches des fiertés LGBT+, qui se tiennent habituellement de mai à juillet, sont annulées. Le monde du travail est un des lieux d’e
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juridique nvo avril 2020 Quand le coronavirus entraîne l’activité partielle Le coronavirus contraint nombre d’entreprises à mettre en activité partielle leurs salariés. Comment ceux-ci sont-ils indemnisés ? Pendant combien de L temps ? La NVO vous répond. ’ activité partielle, autre- fois appelée chômage partiel, est un dispositif qui permet à l’employeur d’obtenir une aide de l’État afin d’indemniser les sala- riés qui subissent une perte de rémuné- ration imputable : – soit à la fermeture temporaire de leur établissement ou partie d’établisse- ment (par exemple une entreprise peut à la fois organiser le télétravail pour ses services administratifs et mettre en activité partielle d’autres services, de production notamment) ; – soit à la réduction de l’horaire de tra- vail pratiqué dans l’établissement ou partie d’établissement, en deçà de la durée légale de travail (art. L. 5122-1 et suiv. du C. trav.). Cela peut concerner par exemple les salariés par roulement dans une même éq
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Les travailleurs continuent à faire fonctionner les activités nécessaires au bon fonctionnement de la ville en cette période de coronavirus Les  services municipaux indispensables à la population  fonctionnent encore. Des agents, dont le service est fermé, se portent volontaires pour travailler au centre de santé ou au CCAS. L’accueil téléphonique de la mairie est débordé pour répondre aux usagers inquiets ou en difficulté. L’état civil fonctionne au ralenti Quant à la voirie malgré parfois un manque de protections, les agents continuent de nettoyer les rues, Reste la majorité des agents qui travaillent dans l’ombre en télétravail pour continuer de faire tourner la mairie et de préparer l’après confinement. Le service enfance fonctionne lui aussi au ralenti ainsi que le service animation qui est bien souvent l’enfant oublié de la mairie d’Argenteuil   Ce n’est pas toujours facile, Les salariés d ’AB Habitat  restent sur le front pendant le confinement, en particulier les gardiens