Démocratie. Proximité. Mobilisations revendicatives.

 

L’appel du comité général de l’UCR – dans la situation actuelle - à développer parmi les retraités une activité revendicative à la hauteur afin d’aller à de nouvelles mobilisations est important.

Deux points forts y figurent : s’engager dans une campagne de signatures de pétitions pour une augmentation des retraites et retenir le principe d’une journée d’action le 17 Novembre.

Pour autant, de récents contacts entre retraité-es, des échanges sur la situation et des initiatives de réunions démontrent que pour aller vers ces objectifs de mobilisations il y a un besoin qui s’exprime, à savoir : se donner les moyens de retisser les liens avec tous nos syndiqué-es et d’aller à la rencontre des retraité-es car il est évident que le Covid ne favorise pas la démocratie et la proximité, qui sont les fondements de notre démarche syndicale.

Sans perdre de vue le nécessaire respect des mesures sanitaires, il est de notre responsabilité de prendre des initiatives syndicales et fraternelles. Il s’agit dans ces conditions d’éviter le repliement et l’isolement face aux annonces gouvernementales qui portent en elles la culpabilisation et la division en tentant également d’opposer les retraité-es avec les actifs et la jeunesse.

En effet, la situation est très dégradée notamment sur l’emploi et les salarié-es sont confronté-es dans les entreprises à des choix patronaux mettant en cause notamment les salaires et le temps de travail. La journée du 17 Septembre a permis de remettre en avant les exigences revendicatives.

Cependant, il nous faut revenir sur une réalité, les retraité-es n’ont pas un statut de privilégié. La question du pouvoir d’achat pour lequel de fortes mobilisations – souvent unitaires- ont été organisées depuis 2014 est toujours à l’ordre du jour. La CGT retraité-es a des arguments et des propositions. Le tout figure en bonne place dans un récent 4 pages UCR titré « Ce n’est ni aux retraités ni aux salariés de payer la crise du Coronavirus » Celui-ci est à faire connaitre largement car il participe à remettre les pendules à l’heure, à favoriser la prise d’initiatives et à renforcer la place du syndicalisme CGT parmi les retraité-es.

De même les retraité-es ont beaucoup payé les effets du Covid avec des milliers de décédé-es. Il est important que les questions de santé prennent de la place dans les discussions en rapport avec le vécu et les exigences revendicatives du personnel de santé dans les hôpitaux et les EHPAD. C’est toujours vrai sur l’enjeu de la perte d’autonomie et de son financement. Comme l’a souligné la CGT – a la vue d’un récent rapport- il y a danger d’un véritable racket sur les retraité-es que pourrait organiser le gouvernement à partir de la création d’une 5ème branche de la Sécu qui ne correspond ni aux enjeux ni aux besoins. Sur ce point il y a nécessité de revenir sur la place et le rôle de la Sécurité Sociale, son financement et les dégâts des exonérations sociales en faveur du patronat.

Ce sont autant de raisons qui nous poussent à déployer notre activité syndicale et revendicative afin que le pire ne devienne pas notre quotidien mais comme le dis l’UCR   « Que les jours heureux » deviennent une réalité. Il s’agit de tout faire afin que la carte –pétition et le 17 Novembre y participent.

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