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Affichage des articles du mai, 2016
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COMMUNIQUE CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL, FIDL Loi Travail : un nouvel élan avec plus de salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi, retraités dans l’action La mobilisation contre le projet de loi travail s’amplifie et s’enracine durablement pour le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits. La détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi et retraité-es est sans faille, comme le démontrent le nombre de manifestants ce jour et le nombre d’initiatives dans les entreprises, les sites industriels, les zones commerciales. La violence des propos tenus par le gouvernement, le mépris à l’égard du mouvement social et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce cette détermination. Les organisations réaffirment les termes de leur courrier commun envoyé le 20 mai au Président Hollande dans lequel elles demandaient à être reçues. Alors que celui-ci dit faire du dialogue social sa méthode de gouvernement, les organisations attendent touj
FFP : la famille Peugeot se porte bien Qu’y-a-t-il de commun entre les sondages Ipsos, la société aérospatiale Zodiac, l’électroménager Seb, les maisons de retraite Orpea, le constructeur PSA, les autoroutes Sanef ou la société de nettoyage Onet ? Dans toutes ces entreprises, la famille Peugeot possède une partie du capital via la FFP (Foncière, financière et de participations). Elle en tire des profits : le résultat net de la FFP a quasiment doublé l’an dernier, pour s’élever à 743 millions. La FFP a aussi une participation de 10,4 % dans PSA. Elle et une autre société de la famille Peugeot, Établissements Peugeot frères, ont à elles deux 13,7 % du capital de PSA. Le conseil d’administration héberge aussi bon nombre d’héritiers de la famille Peugeot : Mme Marie-Hélène Peugeot-Roncoroni ainsi que MM. Robert Peugeot, Jean-Philippe Peugeot, Christian Peugeot et Xavier Peugeot. La FFP est une petite structure, une société d’investissement très à la mode dans les grande
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                                                      Vous avez dit essoufflement ???!!! Jeudi 19 mai, près de 400 000 personnes ont rejoint les manifestations contre la loi Travail, soit près du double de mardi dernier, des dizaines de milliers d’autres étaient sur les barrages et les piquets de grève. 6 raffineries sur 8 sont arrêtées ; la grève est reconduite dans des ports comme Nantes-Saint Nazaire ou Rouen ; 1 cheminot sur 3 est en grève ; chez Rhodia, 16 sites sur 18 sont en grève, les salarié-e-s des aéroports de Paris sont en grève reconductible, la mobilisation des routiers s’étend... Et ce ne sont que quelques exemples ! Et le Premier Ministre ose parler d’essoufflement ! Il ose s’interroger sur la pertinence des manifestations ! Les salarié-e-s, vent debout contre la loi Travail, les 70% de la population opposés au projet de loi, les milliers de manifestants bravant les discours alarmistes sur les manifs viennent de lui apporter une réponse magistrale. Ils ont
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                                                                   manif du 12 mai  
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Les ministres et les médias parlent beaucoup des casseurs agissant en marge des manifestations, mais sont plus discrets sur la répression exercée contre des syndicalistes en lutte contre la loi travail. Le gouvernement continue pourtant à cette occasion la politique répressive dont on avait pu voir les effets, notamment contre les salariés en lutte d’Air France ou de Goodyear.             Un cheminot, Nicolas Palmire, et un sociologue de l’université de Paris VIII, Nicolas Jounin, ont ainsi été arrêtés le 28 avril. Ce jour-là, l’intersyndicale de Saint-Denis avait organisé un barrage filtrant au port de Gennevilliers, qui devait être suivi d’un rassemblement à la Bourse du travail pour partir au défilé parisien. Les CRS ont entouré et interpellé les manifestants à leur sortie du métro. Nicolas Jounin décrit ainsi son interpellation : « J’ai été jeté à terre par un premier croche-pied, puis un second lorsque je me suis relevé. Un coup m’a assommé et je me suis retrouvé au comm
  Le 3 mai, la balle dans le camp des député-es mardi 3 mai 2016 Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL Les organisations syndicales de salarié-es, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL FIDL réunies le 2 mai 2016 réaffirment leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits. Elles rappellent une fois encore que manifester est un droit et que les pouvoirs publics doivent garantir la sécurité des manifestants dont l’objectif est d’obtenir le retrait du projet de loi. Elles contestent la stratégie du maintien de l’ordre mise en place dans certains départements. Les organisations signataires en appellent encore au gouvernement avant l’ouverture du débat parlementaire. Elles interpellent les députés qui vont examiner le projet dès le 3 mai en leur rappelant leur courrier du 31 mars 2016 et les exhortent à rejeter ce projet de loi qui accentue la précarité, marque la remise en