FFP : la famille Peugeot se porte bien
Qu’y-a-t-il de commun entre
les sondages Ipsos, la société aérospatiale Zodiac, l’électroménager Seb, les
maisons de retraite Orpea, le constructeur PSA, les autoroutes Sanef ou la société
de nettoyage Onet ? Dans toutes ces entreprises, la famille Peugeot possède une
partie du capital via la FFP (Foncière, financière et de participations).
Elle en tire des profits : le
résultat net de la FFP a quasiment doublé l’an dernier, pour s’élever à 743
millions.
La FFP a aussi une
participation de 10,4 % dans PSA. Elle et une autre société de la famille
Peugeot, Établissements Peugeot frères, ont à elles deux 13,7 % du capital de
PSA.
Le conseil d’administration
héberge aussi bon nombre d’héritiers de la famille Peugeot : Mme Marie-Hélène
Peugeot-Roncoroni ainsi que MM. Robert Peugeot, Jean-Philippe Peugeot,
Christian Peugeot et Xavier Peugeot.
La FFP est une petite
structure, une société d’investissement très à la mode dans les grandes
familles bourgeoises qui ne mettent plus tous leurs œufs dans le même panier.
Les dix-sept « salariés » de la FFP sont bien mieux payés que les ouvriers de
l’automobile. Ils gagnent en moyenne 23 520 euros brut par mois. Le mieux payé
est le PDG Robert Peugeot, connu pour avoir stocké des lingots d’or dans sa
salle de bains. C’est dire qu’il ne sait vraiment pas quoi faire de sa fortune
!
Comme PDG de la FFP, Robert
Peugeot a gagné en 2015 la bagatelle de 642 529 euros dans l’année. Il faut y
ajouter les jetons de présence : 58 500 euros pour quelques séances du conseil
d’administration, avec une belle augmentation de 14 % sur 2014.
Ajoutons que la FFP a prévu de
distribuer 40 millions en dividendes et de racheter pour 300 millions de ses
propres actions. La trésorerie ? Pas de soucis ! Elle est de 16 millions cette
année, 5 millions de mieux que l’an dernier.
Pour la famille Peugeot, les
affaires se portent bien, du côté de PSA mais pas seulement. De l’argent, il y
en a dans les caisses du patronat.
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