Les travailleurs continuent à faire fonctionner les
activités nécessaires au bon fonctionnement de la ville en cette période de
coronavirus
Les services
municipaux indispensables à la population fonctionnent encore. Des agents, dont le service est
fermé, se portent volontaires pour travailler au centre de santé ou au CCAS.
L’accueil téléphonique de la mairie est débordé pour répondre aux usagers
inquiets ou en difficulté. L’état civil fonctionne au ralenti Quant à la voirie
malgré parfois un manque de protections, les agents continuent de nettoyer les
rues, Reste la majorité des agents qui travaillent dans l’ombre en télétravail
pour continuer de faire tourner la mairie et de préparer l’après confinement.
Le service enfance fonctionne lui aussi au ralenti ainsi que le service
animation qui est bien souvent l’enfant oublié de la mairie d’Argenteuil Ce n’est pas toujours facile,
Les salariés d’AB Habitat restent sur le front pendant le confinement, en
particulier les gardiens assurant les missions d’hygiènes et les urgences mais
pas sûr qu’ils aient suffisamment de masques. Un par jour ne permet pas d’être
en sécurité face à au covid-19. Dans les agences ils se relayent pour répondre
aux appels et aider les personnes fragiles. Le reste du personnel est en
chômage partiel, et oui comme ABH n’est plus public les agents rentrent dans le
cadre des contrats privés et perdent une partie de leur salaire alors qu’ils
assurent des missions d’intérêt général.
Pour les locataires d’ABH ou d’ailleurs les loyers
tombent, covid-19 ou pas il faut payer il n’y a que la régularisation des
charges qui est reportée. Des mesures sont uniquement prises pour les loyers
commerciaux et professionnels, les loyers d’habitations ne sont donc ni
suspendus ni allégés c’est au locataire de tenter de négocier un arrangement.
Le gouvernement se fait mousser en reportant la trêve hivernale mais ce n’est
pas suffisant, les salariés au chômage partiel ou en fin de contrat se
retrouvent en grandes difficultés.
Indecosa cgt va
intervenir auprès de la direction dABH sur le problème de la suspension
provisoire des loyers pour les familles en grande difficultés
,
VAL
D'OISE HABITAT
En vertu de l’ordonnance
n°2020-23 du 25 mars 2020 portant mesures d’urgence en matière de congés payés,
de durée du travail et de jours de repos, le gouvernement a ouvert la
possibilité pour les employeurs d’imposer des congés payés, des jours de RTT et
des jours de CET à des dates précises à leurs collaborateurs. La Direction Générale souhaite se saisir de
cette possibilité de passer un accord avec les représentants syndicaux pour
imposer à chaque salarié :
·
de poser au minimum 5 jours de congés en avril (RTT ou CP) dits
« congés de solidarité Covid-19 ».
·
de limiter les congés entre le 1er juillet et le
31 août à 10 jours ouvrés (RTT ou CP).
La CGT a décidé de ne pas signer d’accord peu importe ses termes
pour 3 principales raisons.
1. Raisons familiales
Le confinement et la
propagation du COVID 19 ont permis à chacun de se rendre compte de certaines
choses immuables notamment l’importance de voir les siens. Nous sommes tous
inquiets pour nos familles, nos amis, nos connaissances et nous aurons besoin
de les voir, de passer du temps avec eux après le confinement. Certains seront
emportés par la maladie et il faudra du temps pour se consoler entre proches,
pour assurer la suite… Limiter les congés, c’est limiter le temps avec les
siens et il n’est pas question de négocier sur ce point.
Aussi, qui dit moins de congés
durant les vacances scolaires veut dire pour les parents trouver des modes de
garde.
·
Qu’après toutes ces épreuves les salariés ont le droit de prendre
du repos à leur convenance, que ceux qui ont perdu un proche un ami ont le
droit aux congés payés SANS CONDITION « ce n’est pas aux salariés de faire
cadeau de leurs congés. »
1. Raisons économiques
Les raisons invoquées pour
limiter nos droits sont « les conséquences économiques, financières,
sociales liées à la propagation du COVID 19 ». Les termes sont vagues et
ne renvoient pour l’instant à aucune réalité concrète d’autant plus pour un
office HLM tel que le nôtre. En effet, les loyers sont notre principale source
de revenu et il n’existe pas de disposition ou d’ordonnance qui permette aux
personnes en difficultés de ne pas payer leurs loyers. Nous aurons certainement
à faire face à une recrudescence des non paiements mais nous aurons les moyens
légaux de les recouvrer. Le COVID 19 et sa propagation n’auront alors qu’une
influence très réduite sur nos ressources. Ces mesures d’urgence qui réduisent
nos droits n’ont aucune raison d’être.
Rappelons aussi qu’un des
secteurs probablement les plus touchés économiquement par la propagation du
COVID 19 est celui du tourisme (hôtellerie, restauration…) qui représentent 5%
du PIB et plus d’un million de salariés en France. Limiter les vacances de
chacun, c’est mettre en péril ce secteur qui va sûrement au-delà de grandes
difficultés.
1. Nous avons confiance en chacun
de nous
Pour connaître les salariés de
VOH, nous savons que chacun d’entre nous a à cœur de bien faire son travail et
d’aider ses collègues. Nous savons que chacun d’entre nous saura se mobiliser
pour faire face ensemble aux difficultés. Ce n’est apparemment pas ce que
pensent la Direction Générale et les syndicats qui signeront cet accord. Ils ne
croient tellement pas à notre sens des responsabilités qu’ils souhaitent nous
imposer des restrictions qui n’ont pas lieu d’être.
·
les syndicats qui ont signé sont responsables d’avoir
« vendu »les congés des salariés à la DIRECTION. Ils sont complices
du hold-up patronal sur ces vacances.
Dassault
Notre société au « grand cœur » profite de
la crise sanitaire dramatique actuelle et des ordonnances du 25 mars 2020 pour
nous imposer nos congés légaux, nos RTT et CET. C’est scandaleux, les salariés
ne sont pas en congés, ils sont confinés !
Après avoir mis la main, par décision unilatérale, sur
10 jours de RTT et/ou CET la semaine dernière, la direction propose maintenant
de s’attaquer à nos congés légaux en pratiquant un « chantage à la
signature » sur l’accord de chômage partiel :
Voici,
en résumé, le contenu du projet d' accord « activité partielle »,
actuellement soumis à signature :
- Chômage partiel : Les
salariés en chômage partiel percevront 92% de leur salaire net (au lieu du
régime légal à 84%).
- Congés payés : 5 jours de
congés payés seront imposés du lundi 20 au vendredi 24 avril 2020 inclus. En
fonction des droits individuels à congés, les 5 jours seront pris en priorité
sur les reliquats des congés 2019-2020 mais à défaut d’un nombre de jours
suffisant, les jours seront prélevés sur la 4ème semaine de congés payés de
l’exercice 2020-2021,
Faites le calcul...
C’est une arnaque
totale !
La vraie SOLIDARITÉ serait que Dassault prenne
entièrement à sa charge la totalité des salaires sans solliciter l’aide de
l’État, car ne l’oublions pas, les finances publiques c'est nos impôts !
Un mois de confinement payé à 100% par Dassault ne coûterait que 0,5% de la
trésorerie de la société !!! (Pour la moitié des salariés environ,
puisque, à ce jour, plus de 3800 salariés sont en télétravail).
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