NOUS AVONS BESOIN D’UN VASTE MOUVEMENT UNITAIRE CONTRE LA RÉPRESSION
L’attitude des forces de l’ordre Macron le 19 avril contre le cortège de la CGT apporte une nouvelle preuve : la répression est le seul argument qu’oppose le régime politique à tous les mouvements sociaux et de résistance aux destructions provoquées par son orientation.
Tout n’est que passage en force, présence policière pour intimider et dissuader, ordonnances, décisions présidentielles unilatérales. Ce n’est ni un style ni un effet de communication.
La répression est, pour le libéralisme au pouvoir, l’alternative au moindre débat démocratique, à tout dialogue social, a fortiori à toute négociation. La répression veut dire, sur tous les sujets, passage en force, au service des riches, au mépris de toute considération sociale et de tout processus démocratique.
La répression ?
Dans les entreprises, elle signifie pressions multiformes sur les élus du personnel, méfiance organisée contre les élections professionnelles, assimilation de l’action syndicale normale et légale à autant de fautes, négation de la souffrance au travail, refus systématique d’entendre les besoins des personnels.
Le climat répressif est tel que les députés Wauquiez, ceux qui veulent l’alliance avec l’extrême droite, ont déposé un projet de loi visant le droit de grève constitutionnel. La surenchère répressive est ouverte…
La répression ?
- Elle s’abat avec le souci du spectacle sur la ZAD de Notre Dame des Landes, sur les manifestations nantaises qui soutiennent les zadistes.
- Des recteurs s’opposent-ils aux assemblées de résistance à la sélection sociale prévue par l’exécutif ? Ils commandent aux préfets des unités de police qui chassent les étudiants de leurs facultés.
- La répression a le visage de mesures d’une brutalité inouïe contre les syndicalistes dévoués à la cause sociale, comme de nombreux syndicalistes CGT et Gael Quirante, de SUD Poste 92.
La répression ?
Elle est devenue le moyen de gouverner. La base est fournie par l’état d’urgence permanent. Présenté comme la réponse au terrorisme, l’état d’urgence est utilisé par les états majors des forces de l’ordre pour censurer, nasser, gazer, les regroupements en tout temps et en tout lieu.
Les militants sont présentés comme des « professionnels de l’agitation », pourquoi pas bientôt des « terroristes » ? Au regard des textes de l’état d’urgence, il s’agit bien de ça !
L’heure est proche que la moindre manifestation, le plus petit mouvement gréviste, soient a priori interdits par les forces de l’ordre libéral.
Le gouvernement ne ralentira pas dans sa campagne de destruction. Elle vise tout ce qui a été créé par le Conseil National de la Résistance. Son arme principale n’est ni la conviction ni la conquête de l’opinion, mais la répression.
Nous, syndicalistes CGT, considérons que l’urgence est de défendre la CGT, le mouvement social et la résistance des luttes contre la répression de l’État Macron. Pour cela, cette défense doit être forcément unitaire, large, rassembleuse.

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