Education national
Le succès des appels aux dernières journées de grève à l’Éducation nationale, et des manifestations de ces dernières semaines, sont la preuve de la montée nette du mécontentement dans ce secteur malmené du monde du travail.
Il
y a de quoi être profondément mécontent Attaques multiples en cours contre les
personnels, quels que soient les niveaux, dans le primaire, les collèges et les
lycées. Remise en question du statut de la fonction publique. Aggravation des
conditions de départ à la retraite.
Même ce qui peut apparaître comme un
progrès, comme l’école obligatoire à trois ans, est en fait vécu comme une
nouvelle injustice : cette nouvelle disposition oblige en effet les
municipalités à accroître leurs subventions aux écoles privées, alors que nombre
d’entre elles manquent d’argent pour rénover les écoles publiques, voire pour
en construire de nouvelles. Des pancartes dénonçaient « Blanquer,
ministre de l’éducation privée et de la jeunesse friquée ».
Dans les collèges et les lycées, les
moyens horaires sont encore en baisse cette année. Cela se traduit par plus
d’élèves par classe, moins de dédoublements, moins d’heures pour aider les
élèves ou faire des projets adaptés. La réforme du lycée et du lycée
professionnel supprime également de nombreuses heures d’enseignement général.
Ainsi 2 650 postes vont disparaître dès
la rentrée prochaine, un immense plan de suppressions d’emplois. Pour le mener
à terme, non seulement la précarité augmente dans l’Éducation nationale, mais
le ministre veut imposer plus d’heures supplémentaires aux enseignants, alors
que le chômage augmente et que les conditions d’enseignement et d’apprentissage
sont de plus en plus difficiles. Des enseignants obligés de faire plus
d’heures, d’autres obligés de naviguer entre trois établissements différents,
des enseignants contractuels, des assistants d’éducation eux aussi précaires,
des vacataires : tout cela contribue fortement à diminuer le nombre
d’adultes dans les établissements scolaires et donc à aggraver encore la situation
des élèves, surtout dans les quartiers populaire
Malgré la forte mobilisation Un certain nombre
d’enseignants se posent effectivement la question de rentrer réellement dans
l’action. Dans le val d’Oise certains ont reconduit la grève commencée le 4
avril .deux assemblées général ont eu lieu dans le département et une première
réunion sur Argenteuil Bezons s’est tenue le 5 avril a l’espace Mandela une nouvelle réunion aura lieu le lundi 8 avril à partir de 17 h à l’espace Mandela 82
boulevard du général Leclerc pour faire le point et prendre des initiatives
d’action pour faire flancher le ministre de l’éducation Blanquer et a amené le gouvernement a abandonner l’ensemble de
leurs projets
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