"Une étincelle peut mettre le feu à la plaine"
La décision absurde du Président chilien Pinera d'augmenter le prix du ticket de métro a généré un embrasement social sans précédant à Santiago et dans l'ensemble du pays.
Dans l'un des pays les plus inégalitaires de l'OCDE, 1% des chiliens concentre près de 25% des richesses nationales, cette augmentation a littéralement été l'étincelle qui a mis le feu à la plaine.
Ce week-end, de violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont d'ores et déjà fait 7 morts, et soin a été laissé au général Itteriaga de "maintenir l'ordre" dans la capitale.
Ce qui n'est pas sans rappeler de mauvais souvenirs aux plus anciens...
Après l'insurrection sociale en Équateur, face aux mesures austéritaires du Président félon Moreno, l'Amérique latine reprend des couleurs face aux ravages du néolibéralisme.
A noter également la couverture médiatique plus que discrète de ces événements : lorsqu'il s'agit d'agiter l'épouvantail vénézuélien, radios et télévision se mettent au diapason.
Pourtant, quand il s'agit d'un soulèvement social rassemblant travailleurs, précaires, mouvement des femmes, étudiants et indigènes, les indignations morales se font à géométrie variable face à la féroce répression gouvernementale

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