Les radios locales privées emploient environ 1 100 emplois aidés, dont au moins 50 journalistes et plus de 1 000 administratifs et techniciens – soit en moyenne 1,8 contrat par radio. La récente décision du gouvernement de réduire leur nombre pourrait plonger plus d’un millier de salariés au chômage, et amènerait de nombreuses radios associatives et locales à cesser d’émettre.
Le Syndicat national des radios libres (SNRL), et l’Union des employeurs de l’économie sociale ont déjà exprimé leur inquiétude, relayée par le SNJ-CGT dans un communiqué en date du 7 septembre.
Rappelant qu’il n’est pas favorable aux contrats aidés, il demande au gouvernement de décréter un moratoire, d’augmenter le fond de soutien à l’expression radiophonique (taxe actuellement perçue sur les recettes des régies publicitaires des radios et télévisions commerciales) et de réviser les aides à la presse pour permettre aux radios locales de transformer les contrats aidés en CDI – transformation qui atteint 65 % dans cette branche.
Le SNJ-CGT indique qu’il « sera attentif aux mesures qui seront prises pour éviter que ces salariés précaires indispensables à la survie de ces radios ne soient pas jetés à la rue », pour que survive une certaine forme de pluralisme face à l’extension toujours plus grande des réseaux commerciaux comme Lagardère, RTL, NRJ et consorts.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog