Communiqué
CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
vendredi 18 mars 2016
La journée de mobilisation du 17
mars à l’initiative des organisations de jeunesse a été une réussite.
Les jeunes, très concernés par ce
projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de
salarié-es.
La preuve est faite que les annonces
du Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont visiblement pas
convaincu et ce malgré l’offensive gouvernementale largement relayée.
Les jeunes doivent pouvoir
manifester et se réunir librement. Le gouvernement doit respecter leurs droits
et non multiplier les obstacles.
Le débat sur la loi est loin d’être
terminé. La réécriture du texte ne touche pas au cœur du projet qui contient
toujours de multiples régressions.
Ce nouveau projet de texte ne répond
donc pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-es et
les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois
de qualité ne peut pas être synonyme de la casse du code du travail mais
nécessite en revanche un changement de politique économique et sociale.
Le gouvernement doit retirer son
projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de
jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.
Fortes de la réussite de cette
journée, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires,
UNEF, UNL, FIDL appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et amplifier
la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la présentation du projet de
loi au conseil des ministres.
Ce sera une nouvelle étape avant la puissante journée de grève et de
manifestations du 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et
conquérir de nouvelles garanties et protections collectives
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