11 juillet 2015
Pour des raisons personnelles et partisanes
vous voulez privatiser l'Office et qu'importe les dégâts sur l'Office, les
locataires, les personnels.
Vous êtes en train de détruire le travail de tous ceux qui ont contribué
pendant 90 ans à assumer leur mission
de service public pour assurer le droit au logement de qualité à un prix
abordable.
Vous êtes en train de détruire la vie des salariés de l'Office : la carrière, la retraite, la vie personnelle, les
acquis sociaux, la vie personnelle de ceux qui contribuent à faire vivre
l'Office, dont la qualité de service est reconnue par tous.
D'après les premières
estimations il y a entre 50 et 60 agents publics que vous contraignez à quitter
l'Office afin qu'ils puissent
préserver leur statut. Vous n'imaginez pas les conséquences et la souffrance
que cela engendre pour ceux que vous conduisez à faire ce choix (perte
d'emploi, de salaires, de logement pour certains, perte de collègues et d'un
office auxquels ils sont attachés, angoisse de l'avenir, .....)
Halte
aux pressions
Vous en avez peut être
conscience mais qu'importe, votre intérêt personnel et partisan semble
prioritaire. La direction va tenter d'exercer des pressions sur ces agents
publics sur la base d'arguments plus ou moins fallacieux pour les pousser à
changer leur décision. Nous considérons ces pressions, faites en votre nom,
indignes et inacceptables. N'est ce pas vous M.
Lesparre qui écriviez il y a une semaine "Il serait d'ailleurs
inacceptable que des pressions soient exercées sur certains d'entre vous : vous
devez faire votre choix en toute liberté, et celui-ci est strictement
confidentiel" Nous vous invitons à faire appliquer ces principes à
votre direction.
Prés de 60 emplois supprimés
Comme l'a annoncé la
direction ces postes ne seront pas remplacés. Chacun commence à mesurer
les conséquences sur les conditions de travail pour ceux qui restent et sur la
qualité de service auprès des locataires.
Halte aux gaspillages humains et financiers
Face à cette situation,
vous allez devoir prendre l'argent public pour financer les salaires des agents
publics au Centre de gestion puisque vous devrez payer les 2 premières années 2
fois le salaire annuel de chaque agent. Ce sont plusieurs millions d'euros qui
s'ajoutent aux 6 millions de la privatisation dont 2 millions de frais de
gestion supplémentaires annuels. Vous allez utiliser l'argent des locataires
pour financer vos intérêts partisans.
Avec la privatisation : l'Office ne sera plus l'Office
60 emplois publics
supprimés auquel s'ajoutent ceux pour absorber les 2 millions de frais de
gestion supplémentaire, réduction des moyens financiers, baisse de la qualité
de service, remise en cause de la politique de proximité….
Pour ceux qui n'ont pas
d'autres choix que de quitter leur statut comme pour les salariés du privé il y a de fortes
inquiétudes sur la viabilité de votre projet de privatisation : remise en cause des acquis sociaux, des conditions
de travail et dégradation de la qualité du service rendu. Et quand on connait
les gaspillages financiers et le clientélisme du vice président (commerces,
emplois de complaisance, vacance des logements organisée,….), il y a de quoi
être inquiet sur l'avenir de notre organisme quand il aura la totale main mise
sur celui-ci, sans les contrôles publics comme celui du trésorier payeur.
Face
à cette situation comment peut-on soutenir un tel projet de destruction de
notre Office Public ?
D'autres solutions sont
possibles et nécessaires. Pour cela il y a nécessité de placer l'intérêt de
l'Office, des locataires et des personnels au cœur de vos préoccupations.
Le plan de sauvegarde adopté par le comité d'entreprise permet de remplir
les conditions voulues par le Président et que nous partageons (maitrise de la politique du logement sur les
territoires d'Argenteuil et de Bezons, poursuite de la politique de gestion de
proximité préservation de l'emploi, poursuite de la dynamique de l'Office en
matière de construction, réhabilitation, résidentialisation, entretien,….).
Pour le faire aboutir il faut que les élus
d'Argenteuil et de Bezons expriment cette volonté auprès du Conseil
Départemental. Ensemble créons les conditions et agissons avec détermination
pour faire aboutir ce plan.
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