Les provocations, la violence, les gaz lacrymogènes n'ont
jamais résolu des conflits !
Seul le dialogue, les négociations permettront
l'apaisement pour assurer la continuité de service aux locataires.
Les syndicats avaient
appelé à un rassemblement devant le siège le 21 décembre à l'occasion de la
tenue du Conseil d'Administration pour dénoncer le non respect des engagements
: la possibilité d'un détachement de 5 ans renouvelables pour les agents publics
et le maintien des modalités d'attribution du logement de fonction.
Compte tenu de la
période il y a eu une forte mobilisation des personnels privés et publics.
L'accueil a été à l'image de la posture de notre
gouvernance avec un esprit de vengeance au lieu de travailler à réinstaurer un
climat apaisé. Cela a été des provocations, des
violences en direction des personnels venus pour défendre leurs légitimes
revendications et demander l'ouverture du dialogue. En effet le code du travail
impose que pendant la durée du préavis, "les parties intéressées sont tenues de négocier", or
aucune rencontre n'a eu lieu suite au préavis de grève déposé par la CGT, ce
qui caractérise le refus de dialogue de la direction. C'est ainsi qu'elle a
créé les conditions pour que son refus de dialogue débouche sur des violences.
Plusieurs salariés ont été blessés ou incommodés par les gaz lacrymogènes, un
policier a même été gazé et a du intervenir. La C.G.T. dénonce ces violences
inacceptables et tient à apporter sa solidarité aux collègues victimes de
celles ci. Des plaintes ont été déposées au commissariat.
De nombreux conflits ont
eu lieu pendant des dizaines d'années à l'Office, jamais les personnels ont été
confrontés à une telle agressivité et une telle haine. Ce n'est
pas ce type de comportement qui fera renoncer les personnels et la C.G.T. à
faire entendre leurs légitimes revendications d'autant qu'ils réclament
uniquement le respect des engagements.
L'attitude de notre gouvernance donne un très mauvais
signal aux personnels privés et publics et quelques soit
leur positionnement sur la SCIC. Elle soulève de nombreuses inquiétudes et
accentue la perte de confiance. Est-ce qu'elle est révélatrice de son intention
de ne pas respecter l'ensemble de ses engagements ? Ce qui serait préjudiciable
à la qualité de service et à ce qu'elle qualifiait de "pépites". Nous
tenons à lui rappeler que cette pépite est le fruit du travail de l'ensemble
des personnels pendant des dizaines d'années et que, si nous étions si mauvais,
nous n'obtiendrions pas de tels résultats en matière d'enquête de satisfaction
des locataires. C'est ce qu'a rappelé le représentant de la CGT au Conseil
d'Administration en citant tous les engagements pris par la gouvernance à
partir de tous ses écrits de ces derniers mois. Si la volonté est de poursuivre
92 ans de service public du logement sur Argenteuil et Bezons il serait utile
de créer les conditions pour qu'un maximum d'agents qui y ont contribué
puissent y poursuivre leur mission. Sinon cela signifierait qu'elle veut
transformer l'Office en autre chose pour servir d'autres intérêts que ceux des
locataires. Il a également rappelé que si, comme tente de le faire croire notre
direction, les personnels seraient rotors au changement ils n'y auraient pas eu
4 réorganisations en quelques années.
La C.G.T. va
poursuivre les actions avec les personnels pour défendre l'intérêt général, des
locataires et de tous les personnels.
Diverses initiatives sont d'ors et déjà envisagées. C'est le sens de sa demande
de rencontre avec le Président, la direction… Notre action va au delà des
revendications des personnels, il en va du devenir d'AB-HABITAT et de sa
mission pour favoriser le droit au logement de qualité à un prix abordable pour
tous sur nos villes.
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