Loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques « Loi Macron »
                                       Les sages passent…la loi Macron reste !
jeudi 6 août 2015
Le conseil constitutionnel a comme on s’y attendait, coulé dans le marbre l’essentiel du projet de loi dit « Macron » en retoquant à la marge son contenu, soit 18 articles sur 300 que compte cette loi.
Pour l’essentiel, la loi dans sa logique et son objectif de démantèlement du droit du travail, reste inchangée. Elle obéit à une logique libérale désormais assumée et défendue par ce gouvernement en matière économique et sociale. Celui-ci se soumet ainsi aux injonctions de l’Union Européenne visant à faire de l’austérité le modèle unique, s’attaquant aux droits des salariés, le droit du travail et de l’économie. Il accentue ainsi les évolutions sur le rôle de l’Etat, dans la droite ligne de la réforme territoriale et de l’Etat. Un Etat au service du capital dans le cadre de la compétition économique européenne et mondiale afin d' accroître les profits par un dumping-social révoltant pour les salariés des différents pays.
L’objectif du gouvernement étant de soulager le patronat et les capitaux des entreprises des « contraintes » imposées par le droit du travail, pour générer toujours plus de bénéfices en un temps le plus restreint possible, quel qu’en soit le coût salarial et humain !
Dans le même temps, par cette loi le gouvernement s’attaque aux institutions représentatives du personnel et au mouvement syndical, empêchant ainsi les salariés de se défendre. C’est pourquoi la CGT organisera le 23 septembre prochain une initiative nationale pour exiger le respect des libertés d’expressions et d’actions syndicales.
C’est la transformation en profondeur du « modèle social français » vers un modèle libéral et mondialisé qui se poursuit avec cette « Loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques », laissant ainsi la régulation aux marchés, principalement spéculatif et financier, en espérant que cela redressera l’économie…
L’objectif de cette loi étant inchangé, la CGT s’efforcera de faire entendre la voix des salariés à l’occasion d’une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre prochain afin d’exiger de sortir de la crise, en augmentant les salaires, les pensions et les minima sociaux… ça, c’est l’urgence !
Montreuil, le 6 août 2015

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