Je ne
condamne pas. Je comprends et partage la colère des travailleurs d’Air France,
traités de « voyous » par un politicien aux dents si longues qu’elles cirent
les parquets patronaux. Deux chemises déchirées, fussent-elles de luxe,
n’égalent pas la suppression de 2900 emplois.
Ce matin, à
six heures, des « meneurs » (cinq salariés, tous syndiqués à la CGT) ont été
arrêtés à domicile comme de vulgaires délinquants... Jérôme Cahuzac, lui, eut
droit à d’autres égards... Faut-il qu’elles aient peur les classes dominantes
et leurs chiennes de garde pour aller si loin !
Depuis le
début de « l’affaire Air France », leurs médias à la botte montent les «
incidents » en épingle pour mieux paralyser et mater la « populace ». Celle
qui, tellement exploitée, humiliée, n’en peut plus, et dont le désespoir
devient parfois violent. On ne peut pas se foutre en permanence impunément de
la gueule des travailleurs. Et la saignée s’accélère. Menaces sur l’APL, une
loi de finances qui émane en réalité de la Troïka...
Ils ont
peur, les possédants, peur pour leurs dividendes, leurs profits, leurs
privilèges. Il est temps de leur faire encore plus peur et de commencer à les
déshabiller, à les obliger à « tomber la chemise ». Hollande, Valls et Macron
ont engagé un bras de fer contre les luttes, ils peuvent s’y casser les bras.
La répression, l’arrestation sans ménagement de salariés, de syndicalistes,
exaspérés, est indécente, insupportable. La criminalisation de luttes justes
rappelle les pires moments de notre histoire
source l’humanité 12 10 2015
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