Une trentaine de membres de l’union locale CGT de Poissy se sont réunis, samedi 10 octobre au matin, devant l’hypermarché Leclerc de Conflans, pour dénoncer les mauvaises conditions de travail au sein de l’établissement qui compte 200 salariés.
Les principaux reproches adressés à la direction sont le non-paiement des heures supplémentaires, la pression constante imposée aux salariés, ou encore la hausse du nombre de licenciements. Une situation que ne supporte plus Hawa Bagayoko, hôtesse de caisse depuis 2006 et déléguée syndicale CGT. «On nous empêche parfois de prendre nos pauses. Les arrêts maladie se multiplient, je sens la souffrance de mes collègues et j’ai envie de les défendre. Ils sont derrière moi mais ne manifestent pas, car ils ont peur de perdre leur emploi.» Licenciée en janvier 2014 après un arrêt maladie de plusieurs mois, Jamila Belaoud n’a toujours pas retrouvé d’emploi.  «La raison qu’ils ont invoquée, c’est que j’étais tout le temps en retard, explique l’ancienne salariée. Il faut qu’ils arrêtent de licencier les gens pour rien. Quand je travaillais à Leclerc, je ne pouvais jamais prendre mes pauses à l’heure convenue.»
Informé du tract diffusé par la CGT, le directeur du magasin, Julien Vegnaduzzo, a tenu à réagir. «Il n’y a que des allégations infondées dans le tract, a-t-il affirmé. C’est totalement faux pour les licenciements comme pour le reste, j’ai les moyens de le prouver. S’il y avait un climat si mauvais au sein du magasin, je pense qu’il y aurait d’autres salariés en train de manifester.»

source la gazette du val d'oise

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