Les Sans voix ? Ceux de Chapelle Darblay, Arjowiggins Wizernes et Charavines et de
tant d’autres
salariés menacés de licenciement du seul fait des opérations
spéculatives de leurs employeurs. Le gouvernement,
ne tient pas compte de leur voix et le Front national voudrait les
récupérer pour sa sale propagande raciste.
Ceux qui, comme aux papèteries de Bègles, de Condat, exigent le
réajustement de leurs salaires selon la
valeur réelle produite ! Et la grève à Condat
a gagné… Même la simple légalité des
négociations annuelles
obligatoires n’est plus respectée par des employeurs qui écrasent
les salaires. Sans voix encore, ceux d’Autajon,
d’UPM Raflatac, menacés de licenciements du seul fait de leur
activité syndicale.
Le 9 avril, la Filpac CGT exige l’arrêt de l’entreprise de destruction
sociale
Des milliers d’emplois chaque jour sont détruits, les séniors
licenciés, les jeunes interdits d’embauche…
Mais le Medef exige un
départ à la retraite à 67 ans par le chantage au
financement des pensions
complémentaires (Agirc Arrco) ! Travailler plus longtemps sans
travail, voilà ce que revendique le Medef au
cour d’une de ces négociations au siège du Medef, sur la base des
textes du Medef, contrôlée par le Medef !
L’arnaque de ce genre de négociations
apparaît au grand jour : les « droits
rechargeables », dont se
vantaient gouvernement et CFDT, spolient 500 000 chômeurs victimes
du nouveau calcul des indemnités !
Par dessus le marché, le gouvernement reprend la copie patronale
et veut une loi pour transformer le
CHSCT, le comité d’entreprise et la délégation du personnel en « conseil d’entreprise » contrôlée par
l’employeur.
Le 9 avril, la Filpac CGT revendique
Arrêt immédiat de toute répression syndicale, notamment celles d’Autajon
et d’UPM Raflatac ; Respect du droit syndical à
représenter et défendre les salariés en toute indépendance à l’égard
de l’employeur et du gouvernement ;
Suspension de toutes les fermetures d’entreprises - celles d’Arjowiggins
Wizernes et Charavines en particulier -, suspension
de tous les licenciements afin d’examiner les filières
industrielles, papetière comme imprimeries, sous l’angle le plus
important, celui des besoins en papier, en carton et en
productions imprimées ;
Si un état major de groupe, national et international, comme UPM,
Arjowiggins, Stora Enso, CPI, prétend fermer une
entreprise, qu’il rembourse les aides publiques reçues, renonce au
CICE, soit obligé d’assurer la continuité des contrats de
travail ;
Droit de recours suspensif du comité d’entreprise sur la décision
du propriétaire de fermer ou de céder une machine, une
entreprise, une filiale, ou un service ;
Obligation pour l’entrepreneur qui renonce à l’entreprise d’ouvrir
les droits de cession et interdiction d’empêcher cette
cession ;
Application du Code d’expropriation pour cause d’intérêt public à
tout entrepreneur qui renonce à ses obligations de
Réduction du temps de travail à salaire égal pour permettre
immédiatement l’embauche de jeunes sans emploi ;
Augmentation générale des salaires, financée par un prélèvement
sur les opérations financières des groupes, leurs cotations
en Bourse.
Ensemble, réussissons le 9 avril
pour préparer la reconquête sociale
contre l’austérité et le Front national
Commentaires
Enregistrer un commentaire